Je parcours la terre. Je
traîne ici et là . Les pieds dans la poussière. ça fait 17 ans déjà .
J'ai appris la peine. Je souffre ici et là . Au coeur la chaîne. ça fait
8 mois déjà . Je connais la haine. Je croise ici et là . Des violences
la scène. ça fait déjà trop longtemps. Je goûte à l'amer. Je laisse
ici et là . Le monde à son calvaire. Mais les jours sans toi. Je ne les
compte plus. A quoi bon tu me diras. J'y ai tout perdu. Le monde autour
qui flirte avec le mur. L'amour qui côtoie l'égoïsme. Les peuples qui
confrontent leurs cultures. Qui saura nous sauver ? Rivières de pleurs.
Peuplent mes rêveries. Ame en peine à court d'haleine Cherche saine
résurrection sans damnation. Qui pourra nous sauver ? Les chaînes
innombrables qui retiennent. La force d'un amour brut et sans fin. La
passion d'une étreinte parfaite. Les jeux malsains dans l'ombre. Crains
moi quand la nuit tombe. Trouve le venin qui coupera mon souffle. Car,
de l'OMBRE je suis l'ange. Et du paradis l'EXILÉ. Larme à l'oeil. Des
jours anciens. L'arme au seuil. Tuer mon chagrin. Et filer contre le
vent. L'écheveau des possibles. Frapper droit au coeur. Des errances
inutiles. Caresser des idées noires. Etreindre les interdits. Se noyer
dans l'absurde. Charmante tragédie. Et traîner contre le vent. Les
amours impulsifs. Frappant droit le coeur. Des errances inutiles.
Poisons de l'ambroisie. Je m'élève et me meurs. Du néant qui m'insuffle.
La foi des jours meilleurs. Et saigner contre le vent. Les plaies au
corrosif. Frappant fort un coeur. Plein d'errances inutiles. Déception
et déchéance. Sont soeurs d'élection. Elles chantent et dansent. Sur les
indications. D'un ego égoïste. Mégalopulateur. Aux relents pacifistes. Ô
combien destructeurs. Et le sel dans les plaies. Qui nous ronge rouge
pêcher. D'avoir su échapper. Aux enfers. Aux limites de l'espoir. Dans
l'étreinte interdite. Je me noie. Vitalité furieuse. Au plus profond. De
tes envies. Je m'accroche à tes lèvres. Je suis, je fuis, je vis.
Invincible. De l'explosion. De tes sourires. Je me nourris. De la
fusion. De nos soupirs. Naît l'infini. Et notre amour. Ce vieux
guerrier. Plein de sagesse. Découvre peu à peu. Dans nos étreintes.
L'ivresse. La passion, l'émotion Soeurs de tendresse. L'abandon, la
rémission. Violentes faiblesses. Hoquets de douleur. D'une âme
endeuillée. Tu t'écroules puis tu pleures. Les bonheurs envolés Jolies
rimes. Qui n'y pourront rien changer. Un infime Baume aux lueurs des
regrets. Profonds les parfums. Qui peuplent mes nuits. Le jour n'est
qu'un chemin. Qui mène à l'infini. De nos âmes enlacées. Au feu des
interdits. S'éveillent les possibles. Et la mélancolie. Des jours
heureux. De l'enfance. Où ne brûlait. Nulle souffrance. Dans les creux
de ton corps. Au repli de ta chair. Je me noie Indicible enfer. Qui me
laisse déchiré Vaincu et terrassé. Et priant les ombres. De te protéger.
Mille couteaux. Mille désirs. Qui me tiennent Et m'attirent. Et
Violence. Mon amant. Les visions Qui me hantent. Le sang étalé. Les
hivers étoilés. Et puis toi mon amour. Oh toi mon détour. Fragile poème.
De mon coeur tu es Le Refuge. La Vérité Ma soeur d'élection. La réponse
aux questions Inavouées L'âme enlacée du désir infini. L'étoile du
matin reine de mes nuits. Dévoilées. Une larme de sang. Pour étancher la
soif. De ton coeur. Un sourire dément. Pour effacer la trace. Des
erreurs. Un léger tremblement. Subtiliser la place. De la stupeur. Tu
t'éloignes. Tu me crèves. Tu te soignes. De la trêve. Et fragile est le
lien. Qui me tient à la vie. Impossible la fin. Impensable l'oubli. Et
courir à en perdre. L'espoir. Oh courir à en craindre. Les pouvoirs.
Qui m'attirent. Et me brûlent. Aux violents. De tes sourires. De ton
corps Et tes lèvres. Qui me tuent. Quand tu pars loin d'ici. Aux regards
interdits. Tu te noies mon chéri. Pour l'arrêt. Sur image. Le silence.
Dans l'orage Je t'exprime. A genoux. L'étendue. La passion Car d'un
ange. Je suis l'autre. L'amant, l'ami. Le secours. Frôler les limites.
Nulles forces m'invitent. J'ai replié mes ailes. Enlacés les possibles.
Et brûler les réels. Lors de ces temps d'ennui. On s'est brûlé les
ailes. Au feu des esprits. On déprime dans l'attente. Du verdict
insolite. Et les craintes qui hantent. Les regards insoumis. La liberté
de l'incertain. La nuit qui veille. Nos lendemains. Les chemins de
fortune. Où j'entraîne mes espoirs. Aux reflets de tes lunes. Je les
guide au hasard. Dans l'ombre j'attends. Le signal imprévu. Le retour de
l'écho. L'heure de ta venue. Ces quelques larmes de sang. M'ont jeté à
genoux. Devant toi mon rêve devant qui je ne cesse. De mes nuits
l'ivresse. Exquise endorphine. Littérale cocaïne. D'un monde serein.
J'hallucine. De l'aube jusqu'au soir. De janvier à décembre. De la
naissance à la mort. Du début à la fin. Je serais là . Toujours
debout. À t'attendre. Si je suis fou. Ce n'est que de toi. De l'amour à
la haine. Des sourires jusqu'au larmes. Du ciel à l'enfer. Bénis sois
tes charmes.
Je me meurs aux lueurs des espoirs insensés.
Mes vérités font peur à voir. Détours inutiles au rayon mercantile des
intentions. Je scande à perte mes émotions. J'invoque la furieuse
apathie. De toi mon amour, mon ennemi. Je saigne mille douleurs, feins
mille bonheurs Juste pour toi, encore une fois, juste pour toi. Je
cours, à bâtir du rien sur du néant. Le vide, le vide, le vide, le vide
insondable. De notre amour, de nos raison. Et les illusions du futur.
L'aube de notre aventure. Ne laisse de toi qu'un souvenir. Celui que tu
aurais pu devenir. Nul autre que toi à choisir. Les présents à venir,
la fin accélérée. En ces sombres instants. Où les plus purs sentiments.
Frôlent leur paroxysmes. Côtoient les intérêts perversé. D'une
oligarchie aux façades utopiques. Une autre histoire qui semble typique.
Mais dans mon petit monde, tu es mon nouveau cataclysme.
À
vrai dire je me fou de demain. Peu importe tant que tu es dans mon
chemin. Je ne veux pas savoir la fin. Tant que j'ai toi, mon ange
couleur cristalline. J'enmmerde sa doctrine divine. Qu'il le garde son
jardin.